Faune des forêts

Les animaux le plus discrets : chat forestier le Lynx, ou éventuellement un Cerf égaré sont difficilement observable. Une présence discrète permet d’observer une harde de Chevreuils ou des Sangliers. Le Renard est moins farouche mais nocturne comme le Blaireau, son co-locataire de terrier et n’oublions pas l’Ecureuil, la Martre, le Loir ou le Lérot et autres petits mammifères.

Le tambourinage des Pics est un son forestier commun comme le wuit- wuit des Sittelles ou le son roulé du Pinson des arbres, et n’oublions pas le Geai des Chênes, un grand diffuseur de cet espèce La Chouette hulotte est un autre habitant à l’activité nocturne. Si la Rosalie alpine est de plus en plus rare, de nombreux papillons peuvent être observés. De nombreux guides vous aiderons à mieux déterminer ces oiseaux ou insectes. Des applications peuvent-être chargées sur les tablettes ou iPhone

Zones Humide : Un lieu d’étape pour les migrateurs, un lieu de vie pour d’autres

Les étangs de Bonfol et de Damphreux se situent entre les Vosges et la Chaîne du Jura. Lors de la migration plus de 100 cigognes peuvent faire escale simultanément autour des étangs. Ces grandes migrations permettent également d’observer des Cigognes noires qui accompagnent leurs cousines blanches.

Pendant les canicules, Hirondelles et Martinets viennent se désaltérer sans interrompre leur vol. Les Chevaliers (oiseaux limicoles) profitent des plages et vasières pour se nourrir. Les rapaces en migration profitent également de ces étangs pour se nourrir et se reposer. On y trouve également des Canards colvert, des Sarcelles, des Grèbes, des grandes Aigrettes et bien d’autres oiseaux petits et grands. Les principales espèces ont leur carte d’identité dans les cabanes d’observation mises à disposition du public et leur accès se fait par les chemins balisés.

Libellules et batraciens

Avec la venue du printemps, les premières Libellules offrent leur vol à nos yeux. Et le bal continue jusqu’à l’automne. Les années favorables permettent d’observer plus de la moitié des espèces  recensées en Suisse. Les Batraciens, la Rainette en particulier, nous offrent des concerts de coassements, le printemps à la tombée du jour.

A Damphreux, les vaches et les chevaux qui pâturent aux abords des étangs permettent de rendre les étangs plus attractifs pour les oiseaux migrateurs. Silence oblige !

Deux cabanes à Bonfol et deux à Damphreux permettent d’observer les étangs sans causer trop de dérangement aux oiseaux.  A l’intérieur, des plaquettes présentent les oiseaux les plus fréquents dans les étangs. Silence et discrétion sont des atouts pour de belles observations.

Sur la Place d’arme de Bure, l’on peut entendre le Crapaud accoucheur tintinnabuler. En effet,  lors de l’accouplement qui a lieu au sol, le mâle enroule les cordons d’œufs autour de ses pattes arrières et en prend soin jusqu’à leur éclosion. Il les dépose par la suite dans un plan d’eau frais et stagnant, les ornières creusées par les chars militaires y sont propices.

Et les villages

Fouine, Loir, Hérissons, Souris et Musaraignes ont trouvé des niches de vie proche des hommes, tout comme certaines Chauves-souris. Hirondelles et Martinets qui passent la saison chaude parmi nous, comme la Bergeronnette. La Chouette effraie colonise clocher ou grenier. Tandis que la Chouette chevêche préfère les vergers, c’est une espèce menacée qui ne survit que dans de rares endroit en Suisse (Tessin, Genève et Ajoie).

Jean-Pierre Egger