Histoire
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A proximité du col de Montvoie: 30 minutes
Presque entièrement cachées par les arbres, sans vue sur la vallée du Doubs pourtant proche, les imposantes ruines de Montvoie occupent un rebord de la chaîne du Lomont. Aucune route de transit ne passe devant ces vieilles murailles, que le terrain peu solide a lentement fait s’effriter. Délabré, ce bâtiment semble dormir d’un sommeil profond et il est rare que des promeneurs viennent interrompre ses rêves. Cette solitude frappante ne fait que souligner l’origine lointaine du château de Montvoie, centre typique d’une seigneurie d’essartage, devant bien remonter à l’époque qui vit se dissoudre le royaume haut-bourguignon. Il ne fut pas le seul de ces centres en Ajoie. D’autres familles, venant de la Porte de Bourgogne, firent elles aussi œuvre de colonisateurs sur le sol de la future principauté des évêques de Bâle et érigèrent des châteaux dans ces régions peu peuplées.
Bifurcation pour descendre à Chevenez par le chemin balisé jaune Jurarando.
A proximité de « sur les roches » : 10 minutes
A proximité : 1h30 depuis Sur les Roches
Rafraichie l’année passée pour le plus grand plaisir de vos yeux, l’église de Chevenez ne manquera pas de susciter votre attention. Une rénovation datant des années 1990 a permis de remettre en évidence les superbes voûtes gothiques du chœur datant de 1630. L’église date donc du 17ème siècle, mais fut rebâtie en 1842. Des vitraux de l’artiste Dominique Froidevaux décorent magnifiquement le chœur gothique. Ces derniers ont été posés en 1982.
A proximité du Col de Montvoie : 2h00
L’église Saint-Martin de Courtedoux existe depuis 1389. Elle a été reconstruite en 1835. Cette église contient une chaire remarquable du 18ème siècle (?) avec des panneaux polychromes intéressants. Les vitraux, signés, sont de Louis Koch, maître verrier à Beauvais (Oise) et ont été réalisés par les ateliers Chanterel Frères (Paris) en 1906.
Construction: 2008 – 2010.
Caractéristiques principales :
Ces viaducs présentent une particularité dans la mesure où ils sont situés en aval de l’estavelle du Creugenat, un trou émissif karstique de la rivière souterraine l’Ajoulote. En cas de fortes pluies, cette dernière se met en charge et écoule ses eaux dans un lit temporaire à ciel ouvert entre Courtedoux et Porrentruy, appelé le Creugenat.
Ce contexte hydrogéologique implique des contraintes particulières pour l’implantation et la réalisation des viaducs du Creugenat. Il s’est agit notamment de veiller à ne pas modifier le régime des crues du Creugenat par l’obstruction de conduits souterrains de l’Ajoulote, à ne pas dévier l’écoulement de surface en période de hautes eaux par les piles de l’ouvrage et à ne pas modifier le réseau souterrain par les vibrations engendrées lors de la construction de l’ouvrage.
Chalet des amis de la nature.
A 2h00 du Col de Montvoie
Des empreintes de pas de dinosaures ont retrouvés à faible profondeur sur le tracé de l’autoroute A16, entre l’extrémité ouest du viaduc du Creugenat et l’entrée du tunnel de Bure et notamment, sous la demi-jonction de Chevenez. Elles se trouvent dans trois niveaux géologiques d’un à deux mètres d’épaisseur, composés chacun de plusieurs fines couches de calcaires contenant des traces de dinosaures. Les géologues ont mis en évidence plusieurs dizaines de milliers d’empreintes de nombreux types de dinosaures, des plus petits jusqu’aux plus grands, carnivores ou herbivores. Certaines lignées d’empreintes ont permis de suivre de nombreux individus sur plusieurs dizaines de mètres de long et d’étudier leur comportement sur la plage tropicale de l’époque, il y a environ 150 millions d’années. Plusieurs autres endroits dans la région de Chevenez, Courtedoux et Porrentruy sont connus pour contenir des traces de dinosaures.
Réparties sur plusieurs sites, ces traces réunissent plus de 14’000 empreintes de théropodes, carnivores bipèdes, et de sauropodes, des herbivores quadrupèdes qui arpentaient, en troupeau, une plage de la mer jurassique. Certaines empreintes indiquent que ces animaux mesuraient jusqu’à 30 mètres de long. A côté des dinosaures, d’autres fossiles de tortues, de crocodiles et de divers mollusques ont été retrouvés, permettant d’enrichir nos connaissances sur le climat et l’environnement de cette époque. Le sentier de découverte des dinosaures, le projet Paléojura et le musée des sciences naturelles de Porrentruy offrent un aperçu approfondi de cette thématique.
La chaîne du Jura contient de nombreuses grottes visitables par les spéléologues ou même touristiques comme celle de Réclère. Les spéléologues aiment découvrir de nouveaux trous pour leurs expéditions. Les trous soufflant constituent un indice de présence de grottes souterraines de grands volumes et incitent les spéléologues à chercher une entrée dans les anfractuosités de rocher pour y pénétrer. C’est comme si la roche respirait. En période de haute pression, la pression atmosphérique dépasse la moyenne et l’air entre dans la roche car sous terre, la pression de l’air subit moins de fluctuations qu’en surface. La température y est aussi très régulière (environ 9°C dans la région). Si vous avez l’occasion de passer par-là en hiver, par temps froid et de basse pression, vous verrez alors l’air sortir d’une petite anfractuosité le long du sentier, et former une petite volute de vapeur tout en faisant fondre la neige sur quelques centimètres autour du trou. Ce qui est derrière ce petit trou reste encore inconnu à ce jour. (569’630 246’710)
Il s’agit d’une dépression conique en forme d’entonnoir dans la roche, d’environ 20 m de diamètre et 15 m de profondeur, au fond de laquelle passe la rivière souterraine nommée l’Ajoulote qui draine les eaux d’une grande partie de la Haute-Ajoie. Depuis ce point, les spéléoplongeurs ont pu remonter cette rivière souterraine, d’abord en siphon (conduit karstique sous le niveau de l’eau) sur environ 350 m de long, puis dans des galeries pénétrables encore 1.4 km plus loin en direction de Chevenez. En périodes de fortes pluies, le niveau de l’eau monte dans l’estavelle, formant un petit lac duquel s’écoule la rivière temporaire du Creugenat qui rejoint l’Allaine en ville de Porrentruy. En temps normal, le trou reste vide et l’eau provenant de la Haute-Ajoie s’écoule de manière souterraine jusqu’à la grande source karstique de la Beuchire à Porrentruy. Parfois, en cas de montée rapide des eaux, après une période d’étiage, le trou expulse de l’air emprisonné dans la galerie, en faisant une sorte de beuglement. La légende dit que les sorcières de la région (les djenatches) tenaient leurs sabbats dans la région de cette estavelle, d’où son nom de Creugenat ou creux des djenatches. (568’950 249’575)
Depuis ce point, la vue s’étend sur presque toute l’Ajoie avec de gauche à droite, la vallée de la Haute Ajoie, le plateau de Bure, la plaine de Courtedoux avec Porrentruy au deuxième plan, Alle et la Baroche plus loin et à l’horizon, l’Alsace, les massifs anciens des Vosges et de la Forêt-Noire et, tout à droite, la première chaîne du Jura plissé qui chevauche le Jura tabulaire. Nous sommes au sommet du dernier anticlinal du Jura plissé. Tout au bas de la pente devant nous, se trouve le fameux plan de chevauchement des roches plissées sur le Jura tabulaire. Depuis ici, on peut voir le secteur des traces de dinosaures de Courtedoux, et la région du Creugenat (cf. descriptions séparées). (568’710 246’660)
Des milliers d’empreintes de pas de dinosaures ont été retrouvées dans les calcaires à faible profondeur, lors de la construction de l’autoroute A16, entre l’extrémité ouest du viaduc du Creugenat et l’entrée du tunnel de Bure, notamment sous la demi-jonction de Chevenez. Elles se trouvent dans trois niveaux géologiques bien distincts, d’un à deux mètres d’épaisseur, composés chacun de plusieurs fines couches de calcaires contenant des traces de dinosaures. Les géologues ont identifié les empreintes de nombreux types de dinosaures, des plus petits jusqu’aux plus grands, carnivores ou herbivores. Certaines lignées d’empreintes ont permis de suivre quelques individus sur plusieurs dizaines de mètres de long et d’étudier leur comportement sur la plage tropicale de l’époque, il y a environ 150 millions d’années. Plusieurs autres endroits dans la région de Chevenez, Courtedoux et Porrentruy sont connus pour contenir des traces de dinosaures. (568’700 250’415)