Histoire

L'Ajoie de marcher

Histoire

Le nom pourrait dériver du latin celletta,  hutte de pâture.

L’école à classe unique a fermé ses portes. Les enfants sont maintenant  scolarisés à Saint-Ursanne. L’accueillante Auberge de la Fontaine est réputée. La chapelle a été rénovée en 1955. Au milieu du village, un cadran solaire nous indique l’heure.

Le projet d’aménager des bains thermaux sur le territoire communal n’a pas eu de suite. Près du col de la Croix, une voie romaine a été mise à jour.

La commune compte, au total, 75 habitants. Environ 50 personnes habitent le village même, les autres personnes résident dans des fermes dispersées sur le territoire communal dont l’étendue va au-delà du Doubs. Depuis l’année 1850 où l’on a enregistré 148 habitants, le nombre des « Bocs » (boucs)(surnom des villageois) a diminué progressivement. La superficie de la commune est de 680 hectares. Cultures principales: maïs, orge, … Ecole : vu le nombre restreint d’enfants, il n’y a plus de classe à Seleute, les enfants scolarisés (quatre en 1996) vont à l’école à Saint-Ursanne. Altitude: 651 mètres.

Météo

15°C

Humidité : 59%
Vent : 4.24/ms O.S.O
Min : 13.54°C
Max : 18°C
Informations
Altitude
651m
Position sur le parcours
105 sur 111km
Lieu suivant
6km : St-Ursanne
Lieu précédent
5km : Col de Montvoie

Histoire (Curiosités)

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Col de la Croix

A proximité de Seleute : 40 minutes

Le col de la Croix est un col de Suisse situé dans le canton du Jura. Il fait partie de la route cantonale secondaire 1513 qui relie Saint-Ursanne à Porrentruy via Courtemautruy. Il y circule une centaine de véhicules par jour en moyenne.

Culminant à 789 mètres d’altitude, il permet de relier Saint-Ursanne à Courgenay. La distance entre les deux villes est de 8 kilomètres et c’est l’un des cols les plus raides du canton.

Le col de la Croix et le col des Rangiers étaient le seul moyen de relier l’Ajoie au Clos du Doubs jusqu’à la construction de l’autoroute Transjurane A16. Il reste cependant apprécié des cyclistes et des promeneurs.

Le col de la Croix a été franchi pour la première fois par les coureurs du Tour de France lors de la 8e étape de l’édition 2012, le 8 juillet. Il était classé en 1re catégorie. C’est le Français Thibaut Pinot qui est passé en tête, avant de remporter l’étape.

Ancienne voie romaine

La route actuelle de Sur la Croix relie Saint-Ursanne dans la vallée du Doubs à Courtemautruy en Ajoie. Dans les temps anciens, une voie carrossable suivait approximativement le même tracé. Elle passait aux environs de sites intéressants, comme le château médiéval d’Outremont et la région du Mont Terri.
Des travaux de déblaiement ont mis au jour en 1944 une voie pavée conservée au cours des siècles sous une couverture d’humus d’environ 50 cm. Elle rejoint la route actuelle près de la vieille croix élevée au sommet du col.

Le tracé supérieur est encore facilement repérable, bien que le pavage soit à nouveau recouvert d’une couche d’humus protectrice. Ce tracé rectiligne, en pente, d’environ 90 m, est construit de pierres calcaires irrégulières, soigneusement alignées verticalement, formant un dallage solide qui a bien résisté à l’usure et au temps. La largeur de la voie est, par place, de plus de 3 m. Deux ornières marquent le passage des chariots.
A environ 50 m au sud du panneau de l’ADIJ indiquant une voie antique, un tronçon de pavage est encore bien visible. On peut y mesurer l’écartement des ornières: 1,10 m. en moyenne.

Lors de la découverte de ce tronçon, L. Lièvre parla d’une voie romaine, selon la mode de l’époque, mais la datation de cette voie reste à déterminer. Aujourd’hui, on la met plutôt en relation avec l’abbaye de Saint-Ursanne dont l’origine remonte au 7e s.

La suite du tracé jusqu’à Saint-Ursanne a été repérée par L. Lièvre et reportée sur carte dans le bulletin de l’ADIJ. Il put distinguer par endroits des traces de pavés et d’ornières et parfois deux tracés parallèles éloignés de 4 à 15 m. Le sentier pédestre descendant à Saint-Ursanne suit actuellement encore la majeure partie de ce parcours. La partie de la voie du côté de l’Ajoie n’a été ni déterminée, ni fouillée