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L'Ajoie de marcher

Histoire

Roche-d’Or (ancien nom allemand : Goldenfels) est une localité et une ancienne commune suisse du canton du Jura, située dans le district de Porrentruy. Elle a fusionné le 1er janvier 2009 avec ChevenezDamvant et Réclère pour former la commune de Haute-Ajoie  .

Si vous avez l’occasion de vous promener sur la route menant de la ferme de La Vaux en direction du village de Roche d’Or, par un soir d’été au coucher du soleil, vous aurez l’occasion de contempler la roche d’or qui donna son nom au village. Juste en-dessus de cette roche les anciens construisirent le château du même nom. Il s’agit d’une petite falaise de calcaires du Dogger (étage du Bajocien), découpée par une faille verticale. Les calcaires du Dogger sont souvent de couleur jaune foncé à brun-clair. Le soleil s’y reflétant au couchant, accentue encore l’impression de roche dorée.

Météo

1°C

Humidité : 92%
Vent : 2.36/ms O.S.O
Min : 0.52°C
Max : 2.01°C
Informations
Altitude
837m
Position sur le parcours
90 sur 111km
Lieu suivant
10km : Col de Montvoie
Lieu précédent
3.5km : Grotte de Réclère

Histoire (Curiosités)

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Ruine du château de Roche d'Or

Site aujourd’hui couvert par la forêt. On distingue cependant l’organisation de l’ensemble en deux parties : corps principal à l’ouest et avant-corps à l’est. Vestiges d’un mur et d’un fossé. Construction vers 1283 par l’évêque de Bâle Henry d’Isny. Démolition par ordre de l’évêque Blarer de Wartensee en 1595.

Flore

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Les jonquilles

La jonquille vient chaque année embellir quelques coins aux alentours de Grandfontaine, Roche d’Or ou encore Réclère, notamment. Si jadis les pâturages devenaient entièrement jaunes, on observe a jourd’hui une nette diminution de cette population. Germaine Vuillaume, de Grandfontaine, se souvient de ses enfants, qui, après la cueillette, vendaient des bouquets aux automobilistes de passage

Patrimoine bâti

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Chapelle de Roche d'Or

La chapelle de Roche d’or bénéficie d’une position géographique extraordinaire, en effet, la vue y est splendide! L’édifice actuel fût construit en 1927, restaurée en 1982 par l’architecte Alain Quiquerez. L’architecture y est simple et bien équilibrée.

7  vitraux d’Yves Riat, technique verre antique, posés en 1982

Vitraux du Jura

La Faux d'Enson

Perché au sommet de la chaîne du Mont-Terri, Roche-d’Or offre l’excellent point de vue de la Faux d’Enson avec sa tour d’observation, d’où l’on voit, par bonnes conditions météorologiques, la région de Montbéliard où Français et Allemands s’affrontèrent pour la libération de la trouée de Belfort (automne 1944), les Alpes bernoises, les Vosges, le Vieil Armand (lieu d’âpres combats pendant la Première Guerre mondiale) et la Forêt-Noire. La Faux d’Enson appartient et est entretenue par la section Jura du Club Alpin Suisse (CAS).

La Faux d’Enson

Chapelle des Vacheries Dessus

Mgr Eugène Lachat, alors en exil à Lucerne en raison du Kulturkampf, a poussé ses cousins à construire cette chapelle pour qu’on puisse continuer à célébrer la messe. Elle fut donc bâtie par Arsène Lachat, curé de Soulce, et ses frères et sœurs qui ainsi accomplissaient un vœu de leur grand-père Pierre Lachat. Les travaux de construction furent confiés à Nicolas Nappez de Grandfontaine. Le bâtiment fut bénit le 16 septembre 1879 par l’abbé Lachat, en présence de Mgr Chèvre qui remplaçait Mgr Lachat.
Tout au long du 19e siècle, le Jura traversa une période tourmentée de son histoire et chaque communauté villageoise raffermissait son sentiment religieux par la construction de lieux de culte.
La chapelle appartient aujourd’hui encore à la famille Lachat. Elle se trouve dans un ensemble rural situé à la frontière de la commune de Roche d’Or si bien que la chapelle est en fait sur la commune de Chevenez.

Affectation actuelle : de 1995 à 2006, on n’y célèbre plus de messe alors qu’auparavant, le curé de la paroisse de Grandfontaine, dont elle dépend, venait une fois par an. Le 23 juin 2006, après rénovation par l’association créée par la famille Lachat, la chapelle a été consacrée par Mgr Martin Gächter, la messe peut donc désormais y être célébrée

Divers

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Espace Courant d'art

Galerie ESPACE COURANT D’ART
La Fauceillure 103
2906 Chevenez
Suisse

tel. 032 476 63 70
info@courantdart.ch

Galerie

La St-Martin à Chevenez

Dans l’Ajoie, région au nord du canton du Jura en Suisse, une ancienne tradition est perpétuée chaque année lors du deuxième dimanche après la Toussaint (mi-novembre) : la fête de la Saint-Martin. Il s’agit d’une fête de la table qui célèbre la fin des travaux dans les champs et dont les nombreux plats sont essentiellement à base de cochon.

La Saint-Martin (11 novembre) représente la fin du cycle agricole annuel. C’est à cette date que se paient les baux ruraux et que se règlent les dettes. Toutes les récoltes sont rentrées, et les porcs sont gras. Mais la mauvaise saison qui s’annonce va rendre difficile leur nourrissage : on n’avait autrefois guère de réserves, point de restes de repas, ni de petit-lait en hiver : c’est donc le temps de tuer ce cochon. Mais si une partie peut être conservée par salaison, séchage et fumage, diverses parties de l’animal demandent à être consommées tout de suite faute de moyens de conservation. De là vient le pantagruélique menu de la Saint-Martin. Il est composé des plats suivants :

  • le bouillon aux petits légumes (parfois accompagné d’une tranche de bouilli, mais dans ce cas, après le boudin) ;
  • la gelée de ménage (sorte d’aspic avec de la viande) ;
  • le boudin à la crème, accompagné de compote de pommes, d’une salade de racines rouges et de rösti ;
  • les grillades, atriauxet rôti, accompagnés de rösti ;
  • le rôti,généralement avec une salade verte ;
  • la choucroutegarnie de jambon, porc frais, saucisse fumée d’Ajoie et accompagnée de pommes de terre ;
  • l’eau-de-vie de damassine(optionnelle) ;
  • la crème brûlée;
  • le totché, un gâteau à la crème épaisse, plutôt salé ;
  • les striflates (chtriflates, schtriflattes), sortes de beignets en forme d’escargots qu’on mange avec de la crème à la vanille.

La tradition permet également de prendre au milieu du repas, avant la choucroute, un petit verre d’eau-de-vie de damassine.

Une semaine plus tard a lieu le revira ou revirat, sorte de seconde Saint-Martin, où l’on peut déguster une nouvelle fois le menu complet.

La St-Martin

St-Martin à Chevenez

Centre équestre de Chevenez