Histoire
Le Mont de Lugnez
Son sommet suit la frontière. Le chemin de randonnée emprunte le sentier des douaniers. Sur sol français, à quelques pas de la frontière, se dresse un modeste oratoire connu sous le nom de N.-D. du Mont. Il aurait été érigé par des paysans de Réchésy qui, après trois jours de recherche, avaient retrouvé leur fillette égarée dans les bois.
Sur le point culminant se dressait un château dont il ne reste aucun vestige. C’est là que naquit Imier, au 7e siècle. Après un long périple semé d’embûches qui le conduisit jusqu’en Terre sainte, ce défricheur solitaire établit son ermitage sur les bords de la Suze, où se trouve actuellement la ville de Saint-Imier. La chapelle qui lui est consacrée au pied du Mont, encadrée par ses tilleuls, attire de nombreux visiteurs en quête de calme et de romantisme. A quelques pas en contrebas jaillit une source aux vertus bénéfiques.
Lugnez et Damphreux font partie de la même paroisse. L’église est dédiée à Dom Féréol (Damphreux, « dom » est une dénomination antérieure à « Saint ») et Saint Ferjeux, deux martyrs franc comtois. La commune de Damphreux abrite un site ornithologique d’importance nationale, les Marais, au lieu-dit Les Coeudres (les noisetiers).
Passé la douane de Lugnez, on accède à Courcelles. Pendant la Guerre de Trente Ans, les troupes suédoises, qui ravageaient les campagnes, détruisirent à proximité le château de Florimont qui ne se releva pas de ses ruines.