Histoire Divers Patrimoine bâti Géologie Flore Faune

L'Ajoie de marcher

Histoire

En ancien français, le fol désigne le hêtre. Cette essence forestière est bien présente, à côté du chêne, dans les vastes forêts de Bonfol. Jadis, les potiers tiraient parti de l’argile ; leurs poteries et leurs  et caquelons étaient réputés. En 1770, 24 chefs de famille sur 123 étaient potiers.  L’artisanat fut relayé par la production industrielle. A leur tour, les fabriques ont cessé leur activité. Bonfol possède un musée de la poterie remarquable.  La dernière poterie a fermé ses portes en 1957.

Depuis 1901, Bonfol est relié à Porrentruy par une ligne de chemin de fer, ce qui a favorisé la diversification industrielle. Les terres très fertiles affirmèrent la vocation agricole de Bonfol qui produit principalement des céréales. L’exploitation du bois constituait jadis une des activités essentielles.

Sur le territoire communal se trouvaient des hameaux aujourd’hui disparus : Truncheré, Vareroille et  Vieux-Bonfol. Selon certaines sources, ils auraient été détruits pendant les guerres de Bourgogne.

En 1634, les Suédois brûlèrent le village et massacrèrent la majeure partie de la population.

En 1786, une épidémie très meurtrière se déclara à Bonfol pendant l’automne. On avait vidé pendant l’été le grand Etang du Prince; il en sortit des miasmes putrides qui infectèrent le village. Une fièvre maligne se déclara aussitôt et plus de 60 habitants périrent en peu de jours.

Les étangs de Bonfol sont réserves naturelles depuis 1961. Les princes-évêques les firent aménager pour la pisciculture et la chasse au canard. Par la suite, ceux-ci furent asséchés, puis réhabilités. Actuellement, de nombreuses espèces animales et végétales s’y développent. Divers parcours pédestres sillonnent le secteur. Les batraciens qui prospèrent dans ces lieux humides sont à l’origine du sobriquet des habitants de Bonfol : les bats (les crapauds).

Le constructeur automobile Louis Chevrolet est originaire de Bonfol. Antoine Biétrix (1817-1904) est l’auteur de Lai Lattre de Bonfô  (La lettre de Bonfol), recueil de contes patois pleins de charme et de malice.

Météo

16°C

Humidité : 84%
Vent : 4.24/ms E.N.E
Min : 13.68°C
Max : 17.35°C
Informations
Altitude
434m
Position sur le parcours
40 sur 111km
Lieu suivant
2km : Beurnevésin
Lieu précédent
11.5km : Vendlincourt

Histoire (Curiosités)

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Musée de la Poterie

Fondé en 2004, le Musée de la Poterie de Bonfol vous propose de rencontrer l’histoire du village de Bonfol et en particulier celle de sa poterie. Plusieurs centaines d’objets céramiques et de documents papiers sont présentés en permanence.

Musée de la Poterie

Prospectus du Musée

Passer une journée à Bonfol

 

Bornes interactives

Borne interactive devant le Musée de la Poterie
Présentation imagée de l’histoire et des activités du Musée, horaires, visites guidées, etc
Borne interactive devant la maison de commune
Présentation de la commune de Bonfol et du projet Escale Bonfol

Km zéro (le Largin)

Le sentier du Km 0 permet de découvrir sur un parcours de 7,5 km, en terrain plat et boisé, les  vestiges variés des trois fronts : le français, le suisse et l’allemand. Le parcours peut se réaliser dans les deux sens.

De 1871 à 1914, Pfetterhouse était le village des trois frontières. La borne des trois puissances, là où se rencontraient les frontières de France, de Suisse et d’Allemagne, était devenue un attrait touristique et un lieu de convivialité internationale.

A l’automne 1914, les Français fixèrent le début du Front à la frontière suisse du Largin. La borne frontière n° 111 devint alors le Kilomètre Zéro du front Ouest.

L’association des Amis du Kilomètre Zéro œuvre, à travers ce sentier de découverte,  pour faire connaître et valoriser ce lieu chargé d’histoire et de symboles. Les travaux qu’elle a entrepris ont permis de restaurer plusieurs ouvrages en béton sur la ligne de front, librement accessibles et sécurisés.

Le km zéro

Le Largin, bout de la Suisse

Divers

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Escale Bonfol

Consultez le site d’Escale Bonfol, plein de trouvailles et de surprises. il se veut d’une utilisation agréable et conviviale. Il suffit d’ouvrir les différents fichiers proposés pour trouver une mine de renseignements utiles.

L’actualité d’Escale Bonfol évolue rapidement au gré des mises en place de différents projets.
Ce site est le reflet de cette vitalité. La découverte des thèmes développés vous fera opérer un large tour d’horizon de toutes les compétences gérées par l’association. Le but fixé est de rendre notre village plus attractif et de faire correspondre les choix en adéquation avec les besoins et les aspirations de chacun.

Escale Bonfol

Chemin de croix de Felicitas Holzgang

A l’intérieur de l’église de Bonfol, la maître céramiste Felicitas Hozgang a installé un chemin de croix.

Poterie artisanale Felicitas Holzgang

Poterie artisanale Felicitas Holzgang

Place Louis Chevrolet
2944 Bonfol
Téléphone +41 (0) 32 474 49 61
potieredebonfol@gmail.com
Le village de Bonfol est très connu pour ses différentes poteries, allant des simples ustensiles aux grands  caquelons bien connus.
Il y a quelques décennies, l’art de la poterie faisait vivre des centaines de famille dans le village et avait permis une grande extension de ce dernier.
Heureusement, il reste aujourd’hui une potière professionnelle à Bonfol. Mme Félicitas Holzgang expose régulièrement ses créations lors d’expositions ou dans son jardin même.

La Potière de Bonfol Felicitas Holzgang

Balade des grenouilles

 

Parcours d’interprétation de Bonfol.

Pour explorer le village, prospectus à la maison communale et au kiosque au centre du village.

 

Peintures trompe l’œil

Les façades de la Maison communale ont été rénovées pour recevoir les fresques réalisées par Mme Beatrix Elliker, artiste bâloise.

Une fresque genre trompe-l’oeil a été réalisée par Mme Sonia Boillat sur le mur de leur propre grange .

La façade du magasin Denner a également été rénovée avec la fresque réalisée par Mme Noémie Rebetez.

La fresque sur le mur de la poste, réalisée par M. Lukas Düblin, a été inaugurée dernièrement.

Fresques murales

La balade du Corbéry

Déjà décrite sous Vendlincourt

La piste finlandaise

Il s’agit d’une boucle de 500 m en pleine forêt, faite d’une épaisse couche de copeaux de bois, idéale pour la course à pied. Ce parcours est parsemé de 10 installations ludiques, permettant de développer la force, l’équilibre et l’agilité. Elles sont plus ou moins difficiles à effectuer (cage de suspension, assiettes, pont du diable, corde de tarzan, pont sur la rivière, poutres folles, méga balançoire, cordes folles, poutre d’équilibre, échelle horizontale).

Ces installations sont libres d’accès, l’accompagnement d’adultes est nécessaire pour les petits enfants.

Durée : libre, compter en tout cas 1 heure, possibilité de raccourcir à tout moment. Pas de réservation et ouverte gratuitement à tous.

Accès de la piste finlandaise

Cabane des Ronds Prérats

Pour la location, veuillez vous adresser au Bureau communal de Bonfol au 032 474 44 47.

Patrimoine bâti

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Eglise de Bonfol

Église paroissiale de style classique du dix-huitième siècle (2 statues du seizième siècle et nombreux ex-voto du dix-huitième au dix-neuvième). Chemin de croix de la maître céramiste Felicitas Holzgang.

Chapelle de St-Fromont

Historique :
Si saint Fromont a, selon la tradition, vécu au VIIe siècle, il a dû en attendre douze pour qu’on lui érige une chapelle. En effet, en date du 26 mars 1866, le registre des permis de construire du district de Porrentruy stipule : « Il est permis à la commune de Bonfol de construire sur son propre terrain, lieu-dit En-Boréz, une chapelle d’environ dix pieds de longueur et dix pieds de largeur », soit un peu plus de 3 m sur 3 (Archives cantonales JU, 610 PY 3, n° 666). Si le terrain appartient à la commune, c’est bien au curé d’alors, François-Joseph Jeanguenat, qu’on doit l’initiative, en raison d’une vénération toujours plus assidue pour le saint.
En 1945-1946, suite à une circulaire du registre foncier de Porrentruy, la commune et la paroisse régularisent la situation : la première cède à la seconde un droit de superficie aux termes duquel cette dernière est autorisée à maintenir sur la parcelle la chapelle qui lui appartient. La commune concède également un droit de passage public donnant accès à la chapelle, ainsi qu’une place nécessaire alentour, en cas de travaux ou réparations (acte du notaire Georges Boinay, de Porrentruy, 5.11.1946, conservé aux archives de la paroisse). A la même occasion, la commune cède également la parcelle n° 370, abritant la fontaine de saint Fromond.
En 1978, la paroisse fait refaire le crépissage extérieur et la peinture du bâtiment ; on pose une nouvelle toiture métallique. Pour économiser (PV du Conseil de paroisse, 3.11.1977), il est prévu que ce soit le Conseil lui-même qui draine le tour de la chapelle’
En 2007 enfin, la couverture du toit a fait l’objet d’une restauration.

Légende :
Culte très ancien puisque St-Fromont serait contemporain de St-Ursanne et de St-Imier, donc du VIIe s. La tradition rapporte que la chapelle est élevée près d’un chêne séculaire issu, selon la légende, du bâton lancé par Fromond, et où l’ermite avait établi sa hutte, au fond d’une grande forêt, dont une partie a été coupée au début du XIXe s.
Les pèlerins prenaient de l’herbe autour de la source, coulant à proximité, pour la mélanger au fourrage des bêtes.
Indépendamment de la légende et de la tradition, St-Fromont est vénéré depuis le début du XVIIe s. Il y eut de grands pèlerinages dans toute la région, du Doubs à l’Alsace. Des auteurs mentionnent le constat de nombreux miracles accomplis au bénéfice de pèlerins atteints dans leur santé. Mais le Saint est invoqué particulièrement pour faire cesser les épizooties qui désolaient les agriculteurs : fièvre aphteuse, charbon, rage, chancre, etc. Et c’est surtout pour la protection des animaux domestiques que les prières sont adressées à l’Ermite.

Affectation actuelle :
Pèlerinage officiel avec procession le lendemain de l’Ascension : départ de l’église après la messe, ensuite arrêt à la source, surmontée de la statue, enfin à la chapelle après avoir traversé champs et forêts.
Philippe Kauffmann e.a. et Damien Bregnard, 14/11/2006

Géologie

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Les Etangs de Bonfol

Survol des étangs de Bonfol

À quelques enjambées du terminus de la petite ligne ferroviaire Porrentruy-Bonfol, en Ajoie (Jura suisse) : deux étangs, celui du Milieu et le Neuf, le Grand ayant été asséché dans les années 1930.

En fait, on comptait jadis dans ce bout de terre une dizaine d’étangs, emplissant de petites cuvettes de terre argileuse. Leur plus ancienne trace écrite date de 1497. Les princes-évêques de Bâle, résidant au Château de Porrentruy, à quelques kilomètres de Bonfol, les avaient fait aménager afin d’approvisionner régulièrement leurs cuisines en carpes et grenouilles. Les étangs, dit-on, abondaient aussi en canards sauvages, sarcelles et poules d’eau, cibles de choix pour les journées de chasse. Et c’est probablement entre les 15e et 17e siècles que leur exploitation fut la plus intense.

En1786, de la vase pourrie infecta le village et il s’en suivit une funeste épidémie. Une soixantaine d’habitants auraient péri en une seule journée. Par la suite, certains étangs furent asséchés, rendus à la culture puis remis en eau. Durant la crise économique de 1930 et pour donner du travail aux chômeurs, il fut décidé d’assécher le grand étang, sis à l’emplacement actuel du terrain de football, et de canaliser le cours d’eau qui traverse le village (la Vendline).

Depuis 1962, les étangs de Bonfol bénéficient d’un statut de réserve naturelle et sont inscrits à l’inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d’importance nationale. On y trouve actuellement de nombreux invertébrés : écrevisses, anodontes, limnées, gerris, dytiques bordés, nèpes cendrées, ranâtres linéaires, notonectes glauques, naucores communs, phryganes, gyrins et pas moins de quatorze espèces de libellules. Les étangs sont également fréquentés par de nombreux oiseaux : hérons cendrés, grèbes huppés, martins-pêcheurs, foulques macroules, etc.
L’empreinte des étangs
En collaboration avec le groupe Nature, le groupe de travail à valorisé les étangs en sensibilisant le public à leur origine liés à la présence de l’argile, au travers d’histoires gravées sur les bancs existants par un groupe de graveurs régional.

 

Ce sont donc les graveurs du Clos du Doubs qui ont été sollicités pour sculpter les bancs disposés autour du premier étang de Bonfol, dit « du Milieu ». Un livret, en lien avec le parcours, retraçant des événements ou faisant simplement un clin d’oeil à diverses anecdotes de Bonfol est en vente à divers points du village comme le kiosque, à la gare dans le distributeur automatique ainsi qu’au bureau d’Escale Bonfol. Vous avez la possibilité d’acheter les livrets en français ou en allemand.

Les Cailloutis du Sundgau

Cela ne vaut pas la peine de les chercher à cet endroit, car ils apparaissent rarement en surface des terrains, mais ils sont là, quelques mètres sous vos pieds. Il s’agit d’une couche de galets, graviers et sables dont l’épaisseur peut varier de 1 à plus de 20 mètres, très fréquente dans la région de Bâle, dans tout le Sundgau, une grande partie de la trouée de Belfort et jusqu’à Besançon. Ces graviers aquifères (qui contiennent de l’eau souterraine) ont été déposés dans cette région il y a 2 à 3 millions d’années par l’Aare qui à l’époque ne se déversait pas dans le Rhin, mais qui depuis Bâle, prenait la direction de l’ouest et rejoignait le Doubs, la Saône et puis le Rhône. Sous le site de l’ancienne décharge industrielle de Bonfol, 400 m plus au sud-ouest, ces cailloutis se trouvent entre 10 et 15 m de profondeur, c’est-à-dire à une altitude comprise entre 450 et 460 mètres. Cependant, environ 600 mètres plus au nord-ouest, ces mêmes cailloutis du Sundgau se retrouvent à une altitude de 475 à 480 mètres, presque au sommet de la colline qui sépare les villages de Pfetterhouse et de Beurnevésin. Or le cœur de cette colline est formé par un petit anticlinal de calcaires, l’anticlinal de Réchésy. On se trouve ici à l’un des rares endroits où les cailloutis du Sundgau ont été déformés, respectivement surélevés par un des derniers plissements de la chaîne du Jura. Les méthodes sédimentaires et de chronostratigraphie ayant permis de dater le dépôt des cailloutis du Sundgau, les géologues ont ainsi pu par déduction, affirmer que les derniers plissements affectant la chaîne du Jura sont plus récents que le dépôt des cailloutis du Sundgau, donc plus récents que -2 à -3 millions d’années. À l’échelle géologique, c’est comme si c’était hier !

Les argiles de Bonfol et la décharge industrielle

Dynamitage du dôme métallique de la décharge industrielle le 25.8.2017

Par-dessus les cailloutis du Sundgau, se sont déposées les fameuses argiles de Bonfol qui ne se retrouvent que sur une surface d’environ 2 km de long et 1 km de large au maximum, sur un à plus de 20 m d’épaisseur, plus ou moins centrée sur l’ancienne décharge industrielle de Bonfol. Il s’agit des restes d’une vaste plaine d’inondation qui s’étendait dans toute la trouée de Belfort, il y a 1.5 à 2 millions d’années. Ces terrains très argileux constituent la formation de l’ère Tertiaire la plus récente de Suisse. Certains corps argileux dans cette formation contiennent une proportion importante de grains de quartz très fin, un peu de kaolinite et très peu de minéraux argileux gonflants. Grâce à ces caractéristiques minérales, les poteries réalisées avec ces argiles étaient résistantes à la cuisson et permettaient d’y cuire les aliments, ou plus récemment d’y faire une bonne fondue. De ce fait, l’artisanat de la céramique a prospéré durant plusieurs siècles à Bonfol. Ces argiles ont même fait l’objet d’une exploitation industrielle depuis les années 1940, jusqu’au début des années 1960 et ont servi à la fabrication des fameuses planelles de Bonfol de couleur rouge sombre. C’est dans la plus grande carrière d’argile abandonnée, que de 1964 à 1976, un groupement d’industries chimiques bâloises a déposé ses déchets chimiques solides, créant ainsi la décharge industrielle de Bonfol. Grâce à la très faible perméabilité de la formation argileuse, seule une infime part des polluants a quitté le site entre sa fermeture en 1976 et son assainissement (2013 à 2016). Le site retrouvera bientôt sa quiétude passée.

L’argile berceau de la vie?

Flore

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Réserve naturelle

Réserve scientifique de l’école polytechnique fédérale de Zürich.

https://assets.wwf.ch/downloads/bonfol.pdf

http://www.aqueduc.info/Les-etangs-de-Bonfol-Jura-Suisse

Hêtraie, chênaie

Les forêts de Bonfol

Les étangs de Bonfol sont entourés de vastes surfaces forestières qui ne s’apparentent pas forcément à la majorité des forêts jurassiennes, qui la plupart du temps reposent sur des sols calcaires.

Ici, c’est l’argile qui domine avec parfois quelques endroits sablonneux.

Les forêts de Bonfol oscillent à une altitude qui varie entre 400 et 480 m, c’est quasiment plat, le promeneur n’a pas beaucoup de point de repères, il pourrait facilement s’y perdre, sans carte, balisage ou instruments modernes.

Il s’agit en fait de toute une série de petits vallons, où l’on rencontre la plupart du temps, dans les endroits les plus bas un ruisseau ou parfois des endroits marécageux.

Au niveau de la végétation, les endroits les plus mouillés sont occupés par l’aulne glutineux et le merisier à grappes, en remontant légèrement, on y rencontre le frêne, essence actuellement atteinte par un champignon ( chalara fraxinéa ) assez virulent qui devrait très fortement diminuer  sa population ces prochaines années.

Dans les points les plus hauts, ce sont les chênes et les hêtres qui dominent. On y rencontre beaucoup plus rarement l’érable, le tilleul, le cerisier, le peuplier, le sapin, le pin, le mélèze.

Certains secteurs de forêts ont été enrésinés avec des épicéas dans les années 1960 à 1980, à l’époque pour des raisons économiques ; les pratiques ont bien changé, les forestiers travaillent maintenant le plus souvent avec le rajeunissement naturel, et lorsque la plantation s’impose, reboisent avec des essences plus adaptées tel le chêne ou d’autres essences feuillues.

C’est le chêne qui fait la renommée des forêts de Bonfol, il est représenté ici à plus de 30 %, cas unique dans le canton du Jura, et même rare au niveau Suisse.

Son bois est recherché par les scieries, il est utilisé pour l’ameublement, la fabrication de poutres et traverses et une bonne partie part également pour la fabrication de tonneaux et de barriques pour la conservation et la bonification des meilleurs vins.

Les chênaies sont également également un biotope important pour certaines espèces animales et végétales.

Le pic mar, oiseau très rare en Suisse, est très bien représenté dans les forêts jouxtant les étangs de Bonfol.

La conservation des chênaies de Bonfol, reste un défi pour les forestiers dans les prochaines décennies, afin de garantir la pérennité de tels peuplements, de grandes valeurs pour les générations futures.

Pascal Girardin, garde forestier

 

Aulnaie

Du gallo-roman *ALINU croisement hypothétique entre le latin alnus et un francique *alino, suivi du suffixe gallo-roman -ETA (forme féminisée d’-ETU > -ay) collectif, servant à désigner un ensemble d’arbre appartenant à la même espèce, qui a donné l’ancien suffixe -aye > moderne -aie.

En revanche le terme vernaculaire verne ne s’est conservé qu’en franco-provençal et en occitan. Le français verne « aulne vert » est un emprunt à l’une ou l’autre de ces deux langues. Il est issu du gaulois verno, verna, qui a d’abord signifié « lieu humide, marais, marécage », puis par extension, « aulne, verne, arbre qui peuple les endroits humides et le voisinage des cours d’eau »1, sans doute apparenté à un thème pré-celtique, wer-, désignant l’eau.

Faune

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La balade des Etangs

 

Balade des étangs

Afin de profiter de la beauté des étangs de Bonfol, trois parcours pédestres balisés ont été aménagés. Ces parcours proposent plusieurs panneaux didactiques sur la forêt, les étangs, la flore et la faune.