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L'Ajoie de marcher

Histoire

La Caquerelle se situe sur la l’ancienne commune d’Asuel (aujourd’hui la Baroche) à 834 m d’altitude, à  la jonction  entre la vallée de Delémont, l’Ajoie et le Clos du Doubs. Durant la première et la deuxième guerre mondiale, l’armée suisse y avait basé des troupes chargées de surveiller les frontières.

A proximité  se dresse le Roc de l’Autel, un rocher où, selon la tradition, se seraient déroulés des rituels druidiques.

La chapelle Saint-Joseph, construite en 1893, abrite actuellement le Musée du Mont-Repais. De 1935 à 1957, elle a hébergé une école classe unique. Au pied du Mont-Repais, des mineurs exploitaient le minerai de fer qui était nettoyé dans le ruisseau des Lavoirs en direction de Bassecourt.

L’hôtel, de tradition familiale, est tenu par la même famille depuis 4 générations.

Météo

3°C

Humidité : 64%
Vent : 3.41/ms S..E
Min : -0.18°C
Max : 6.35°C
Informations
Altitude
830m
Position sur le parcours
8.6 sur 111km
Lieu suivant
2.4km : Les Ordons
Lieu précédent
2.3km : Montgremay

Histoire (Curiosités)

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Musée du Mont Repais

Musée du Mont-Repais

Au moyen de nombreux panneaux, le musée raconte l’histoire des fortifications franco-suisses dans la Trouée de Belfort, de 1871 à 2007. Cette intéressante tranche d’histoire est racontée à travers le prisme de ces fortifications. Le public a la possibilité de découvrir toutes les fortifications de la couronne de Belfort et ceux de la Suisse autour des Rangiers, dont le fort du Chételat. Le musée se tient dans une ancienne chapelle dédiée à Saint-Joseph, datant de 1893, et utilisée comme école entre 1935 et 1967.

Musée de Mont Repais

 

Sentinelle des Rangiers

Pour connaître l’histoire mouvementée de ce monument historique, consultez :

Sentinelle des Rangiers

L'ancienne faïencerie de Cornol

A proximité : 1h00

L’actuel restaurant du Lion d’Or

L’Ajoie est une contrée riche en terres convenables pour la fabrication de poteries. Dès 1760, une faïencerie s’implante au centre du village de Cornol, exploitant l’argile oxfordienne locale, une terre fine et calcaire particulièrement bien adaptée à la fabrication de faïences stannifères. Selon les quelques archives à disposition synthétisées par Gustave Amweg dès 1941, on connaît dans les grandes lignes l’histoire de cette entreprise qui a passé entre plusieurs mains, mais on ignorait tout, jusqu’à une époque récente, des caractéristiques de sa production, une production qui jouissait pourtant, à l’époque de son épanouissement, d’une bonne renommée et d’un monopole accordé par le prince-évêque. Le bâtiment ayant été utilisé continuellement avec des affectations diverses tout au long des siècles, il reste peu d’espoir de retrouver des traces des installations de production (fours, meules, etc…).

La possibilité d’ouvrir une fouille devant le bâtiment ayant abrité la manufacture (actuel restaurant du Lion d’Or) s’est cependant offerte en 2003, lors d’un éboulement au-dessus de la rivière, opération complétée par deux courtes campagnes en 2004 et 2007. La parcelle située entre la rivière et le restaurant a en effet servi de dépotoir pendant la phase d’activité de la manufacture et a révélé un abondant mobilier archéologique constitué de ratés de fabrication (faïences ornées, faïences blanches, biscuits issus de la première cuisson des poteries, catelles de poêles, briques et tuiles), de matériel d’enfournement (cazettes, rondeaux, pernettes, etc…), de matières premières (terres, sables), ainsi que des éléments de fours. Toutes les étapes de la fabrication des faïences sont représentées, permettant de restituer toute la chaîne opératoire. Une fois les tessons lavés, puis rassemblés pour reconstituer les pièces originales, il sera en outre possible de caractériser la production de cette entreprise renommée de l’Ancien Régime.

L’étude du mobilier archéologique et de la documentation d’archive concernant Cornol constitue le cœur d’une thèse de doctorat sur les productions ajoulotes de terre cuite à l’Université de Neuchâtel. Outre l’élaboration d’un catalogue des formes et décors spécifiques, cette étude montre pourquoi une telle entreprise a vu le jour à Cornol à cette date : à l’échelle de l’actuelle Confédération, ce site est en effet pionnier, avec Berne et Fribourg, à se lancer dans la faïence. Ce projet a été soutenu par la Délégation jurassienne de la Loterie romande, la Ceramica-Stiftung à Bâle, la commune de Cornol, ainsi que la République et Canton du Jura. Le fonds ainsi réuni est géré par le Cercle d’archéologie de la Société Jurassienne d’Emulation.

Ursule Babey, 11/2007

La faïencerie de Cornol

 

Divers

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La balade de Séprais

A proximité : 30 minutes

Balade de séprais

Plus de soixantes oeuvres jalonnent le parcours de la Balade de Séprais.

Ce n’est donc pas un hasard si l’ambiance idyllique nourrissant la vie à Séprais a inspiré aux artistes du lieu – Liuba Kirova et Peter Fürst – l’idée d’agrémenter les chemins vicinaux desservant champs et pâturages, de sculptures contemporaines monumentales.

Créée en 1993, la Balade de Séprais est un musée de plein-air, ouvert en permanence, gratuit, accessible en toutes saisons, à faire en famille, à pied, à cheval, en chars attelés ou en trottinettes.

Le parcours est composé de trois anneaux. Un, encerclant le village-même de Séprais. Le deuxième, plus large, sur les chemins agricoles en plein champs et pâturages, descendant jusqu’à l’école de Boécourt, l’un à droite, l’autre à gauche de la route principale. L’ensemble représente environ 3 Km.

Swin Golf de la Caquerelle

Restaurant de la Caquerelle

Allez admirer le magnifique plafond de la salle à manger!

Hôtel Restaurant de la Caquerelle

Le sabotier de Cornol

A proximité : 1h00

Adresse
Route des Rangiers 27, 2952 Cornol

E-mail
lasaboteriedecornol@gmail.com

L’atelier est ouvert du lundi au samedi. L’accueil de groupes se fait uniquement sur rendez-vous. Fabrication artisanale de sabots à porter et d’ornement, chaussures, porte-bouteilles et décorations de mariage.

Pour une description détaillée :

http://www.migrosmagazine.ch/societe/portrait/article/le-dernier-des-sabotiers

 

 

Patrimoine bâti

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Eglise de Cornol

A proximité : 1h00

Vitraux de Roger Bissière à l’église St-Vincent

L’église Saint-Vincent à été construite en 1786-87. Elle fut rénovée, avec un goût que l’on peut contester, en 1957.

Les vitraux de Cornol sont de Roger Bissière, né à Villeréal (1886) dans le Lot-et-Garonne en France. Il est décédé en 1964. Il avait reçu le Prix National des Arts, décerné pour la 1ère fois à un peintre, en 1952. Les vitraux de Cornol datent de 1957 et sont réalisés selon la technique de la dalle de verre. Cornol est l’un des hauts lieux du vitrail dans le Jura.

L’orgue de l’église était l’un de ces « traditionnels » orgues Ziegler, que l’on rencontre tant dans notre Arc jurassien. Celui de Cornol date de 1962. Ces instruments sont généralement à traction électro-pneumatique et ne brillent pas par des timbres relevés ou brillants. A Cornol, toutefois, le remarquable facteur lausannois Jean-François Mingot vient de terminer le relevage et la ré-harmonisation du Ziegler de Cornol (2005).

Musée de la Balance à Asuel

Situé dans un petit bâtiment à colombage du XVIIIe siècle, au pied des ruines du château d’Asuel, ce petit musée se veut une vitrine de l’édification des châteaux forts et des sites fortifiés du Jura.

Horaires : samedi et dimanche, de 10h à 17h, ou sur demande au 079. 358.74.00

 

Ruine du château d'Asuel

A proximité : 1h00

Qui dit château, dit automatiquement origines du village. Le château appartenait aux seigneurs d’Asuel, descendants de Hugues de Montfaucon, seigneur de Charmoille, Hugues de Montfaucon était un des trois fondateurs, avec ses frères Amédée et Richard, de l’abbaye de Lucelle (1123).
Le nom de ce château « Hasenbourg » signifie château des lièvres. Ce lieu était un endroit propice à la chasse.
D’autres prétendent que l’origine de son nom serait une source, la Halle. Halle vient d’un nom saxon « aas-welle », « aas » = eau, « welle » = habitation; en allemand, « Halsquelle » = habitation de source. Mais cela n’est qu’une affirmation parmi tant d’autres.

Comme  on peut le constater aujourd’hui, il ne reste plus qu’une tour, qui fut jadis la partie la plus haute du château d’Asuel. La Château a été démoli par l’Evêque souverain. En 1283 Rodolphe de Habsbourg dirige d’Asuel le siège du château de Porrentruy pris par Renaud de Bourgogne. En 1286, Rodolphe avec les Schwyzois le poursuivent à Besançon et reçoivent en récompense le droit d’un crucifix d’argent sur leur drapeau rouge (origine de la croix suisse) (cf Bessire Histoire du Jura).

Le Château d’Asuel

 

Flore

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Prairie sèche d'Asuel

Les prairies et pâturages secs (PPS) sont les «points chauds» de la biodiversité. Ils sont issus d’une exploitation extensive séculaire et constituent en Suisse un paysage rural de très grande valeur écologique en raison de leur haute biodiversité et leur rareté.

 

40% des espèces végétales indigènes et jusqu’à 50% des espèces animales vivent dans les prairies et pâturages secs (PPS). Parmi elles, nombreuses sont des espèces menacées. Au cours des 60 dernières années, 90% des prairies et pâturages riches en espèces ont été perdus soit par la pratique d’une agriculture intensive ou par l’abandon de l’exploitation, par des constructions, le reboisement, des dessertes touristiques et des infrastructures. Les PPS restants sont aujourd’hui partiellement protégés par des contrats d’utilisation et d’exploitation. D’ici 2020, tous les PPS d’importance nationale devront être protégés par voie contractuelle.

Géologie

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Le Roc de l’Autel

Sur la petite crête dans la forêt au sud du sentier se trouve au point de coordonnées 582.140/247.245, un grand rocher rectangulaire d’environ 6 m de haut, nommé le « Roc de l’Autel ». Il s’agit ‘une petite écaille de calcaires du Rauracien (formation des calcaires du Vorbourg) déposée sur les marnes à Natica qui forment le soubassement du site et des prairies plus à l’ouest. Le glossaire des noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs indique deux mentions de ce lieu dans d’anciens écrits, sous les noms de rupem Altare en 1210 et de Pierre de l´Oulter en 1436 : selon ces écrits, il s’agirait d’un menhir ayant servi de lieu de culte aux druides de l’époque, où auraient eu lieu des sacrifices au dieu celte Teutatès (Toutatis chez les Gaulois) ; selon les dires, des femmes moitié chrétiennes moitié païennes, venaient y effectuer des sacrifices druidiques et des danses profanes jusqu´à la fin du XVIème siècle.