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L'Ajoie de marcher

Histoire

L’historien Jean-Paul Prongué relie le toponyme à un vieux mot patois, odjon, qui signifie équipe de travail. Selon lui, ce toponyme renvoie probablement aux équipes de charbonniers qui fournissaient du combustible aux forges des princes-évêques.

Le sommet culmine à 995 m. Il  accueille un émetteur de télévision. Non loin de là se trouve la cabane de la section Jura du Club Alpin Suisse (chalet des Ordons) , accessible par Les Rangiers. Elle dispose de 3 dortoirs.

Météo

10°C

Humidité : 79%
Vent : 2.49/ms N.N.E
Min : 8.44°C
Max : 12.76°C
Informations
Altitude
995m
Position sur le parcours
11 sur 111km
Lieu suivant
3km : La Grande Roche
Lieu précédent
2.4km : La Caquerelle

Divers

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Antenne ses Ordons

Les Ordons (Les Rangiers) est un sommet (995 m) du Jura suisse faisant partie du canton du Jura. Il se situe au nord de Delémont et à l’est de Porrentruy. C’est un point de vue pour les Alpes bernoises, la vallée de Delémont, la région bâloise et la région de Mulhouse.

Les Ordons accueillent un émetteur de télévision géré par Swisscom Broadcast pour le compte de SRG SSR Idée Suisse

Géologie

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La Combe de Grangiéron

Depuis ce point en regardant vers le sud-ouest, la vue s’étend sur un des secteurs les plus tourmentés de la géologie du Jura, traversé par de nombreuses failles, plissements, décrochements, chevauchements et glissements de terrain. La combe de Grangiéron est constituée par un petit anticlinal (pli en forme de dos d’âne), dans lequel affleurent les fameuses argiles à Opalinus investiguées par des spécialistes du monde entier dans le laboratoire souterrain du Mont Terri. Sous la plaine d’Ajoie, cette couche d’argile se trouve en moyenne entre 600 et 700 mètres de profondeur, mais ici, elle a été remontée jusqu’en surface par les plissements de la Chaîne du Jura. Présente de manière presque continue et avec des caractéristiques très constantes dans les terrains de la chaîne du Jura, sous le Plateau suisse et bien au-delà des frontières helvétiques, cette couche sera probablement dans quelques dizaines d’années, le siège d’un dépôt définitif de déchets radioactif (recherches actuelles de sites dans les cantons de Zurich et d’Argovie).